ÉQUIPE AMANI – LA MONTÉ DE L’AFRIQUE

Découvrez l’équipe Amani et leur mission de briser le plafond de verre pour les coureurs cyclistes africains.  

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29/03/2023

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ÉQUIPE AMANI

« Il ne s’agit pas de bien ou de mal faire les choses, mais de changer la façon de faire ! Je veux que le monde sache que l’Afrique est une étoile montante ! » ”

~Sule Kangangi, coureur cycliste de l’équipe Amani

L’équipe Amani est composée de coureurs ultracompétitifs originaires d’Afrique de l’Est et d’Europe. Leur aventure ne fait que commencer… Au vu de leurs deux premières années d’activité, il y a fort à parier que leur carrière dans le cyclisme va être longue. Chez BUFF®, nous sommes fiers de faire partie du voyage et impatients de voir ce que l’avenir réserve à cette équipe incroyable. 

Moins de 2 % des professionnels du WorldTour sont africains. L’équipe Amani fait tomber les barrières qui, jusqu’à présent, empêchaient l’Afrique d’atteindre des sommets. 

MBOGI AMANI ; Mbongi signifie équipe ou clique

Les spécificités qui font d’Amani une équipe unique en son genre sont nombreuses, à commencer par l’histoire de son fondateur, Mikel Delagrange. À l’époque où il était avocat spécialisé dans la défense des droits fondamentaux à la Haye, Mikel Delagrange passait une grande partie de son temps en Afrique de l’Est dans le cadre de son travail. Comme tous les passionnés de cyclisme, il ne manquait jamais une opportunité d’enfourcher son vélo lors de ses voyages. Il remarqua immédiatement le talent des cyclistes d’Afrique de l’Est et leurs difficultés à atteindre le sommet sans pouvoir concourir en Europe.  

« Ce qui rend le cyclisme unique est peut-être le fait qu’il ne se déroule pas dans un espace protégé. Quand vous enfourchez votre vélo, où que vous soyez dans le monde, vous êtes en quelque sorte vulnérable. Peut-être qu’à travers cette expérience, vous devenez plus sensible, plus ouvert à votre environnement. »”

Mikel Delagrange

Répartie sur deux continents et quatre pays différents, l’équipe est basée à La Haye et possède des clubs en Ouganda, au Rwanda et au Kenya. L’un des premiers à avoir rejoint cette aventure est le capitaine de l’équipe, Sule Kangangi, qui, après avoir passé plusieurs années en Allemagne au sein d’une équipe professionnelle, est retourné au Kenya peu avant le début de la pandémie du Covid. Comme beaucoup de ses compatriotes d’Afrique de l’Est, Sule s’est entraîné pendant des années avant de participer à des courses sur route. Pourtant, le manque d’opportunités et la difficulté de se rendre en Europe ou aux États-Uni se sont avérés des obstacles insurmontables.  

Photo credits: @jsaragossa

Photo credits: @jsaragossa

« Si nous voulons réellement vivre dans un monde meilleur, nous devons absolument étendre cet espace d’expérience, faire tomber les barrières et créer des liens avec des êtres humains différents. Il est important d’encourager ce genre de démarches, même dans le monde réduit du cyclisme. C’est un début. »”

Mikel Delagrange

LE GRAVIER QUI FAIT LA DIFFÉRENCE

Jusqu’à récemment, aussi talentueux soient-ils, les cyclistes du Rwanda ou du Kenya avaient très peu de chances de concourir aux événements de l’UCI. Dans le monde du gravier, les choses sont légèrement différentes. C’est dans cette sphère, aux côtés du VTT, que l’équipe Armani a trouvé sa place dans son habitat naturel. 

« Le gravier est partout, chez nous en Afrique. Chez moi, quand j’ouvre ma porte, il n’y a que du gravier partout. C’est plus naturel pour moi que de rouler sur du bitume. Au Kenya, on a plus de gravier que de goudron. Et maintenant que nous avons lancé notre course, la Migration Gravel, nous permettons au monde entier d’en faire l’expérience. »”

Sule Kangangi

Sule et Nancie Akinyi, la meilleure cycliste féminine de l’équipe, se retrouvent dans leur ambition commune pour leur équipe et dans leur engagement envers la nouvelle génération de cyclistes plus jeunes et moins expérimentés. Nancie sert fièrement de modèle aux jeunes femmes cyclistes, tout en caressant l’ambition de participer aux Jeux olympiques. 

« J’ai toujours envie de dire aux jeunes femmes cyclistes, surtout celles originaires d’Afrique de l’Est, de NE JAMAIS ABANDONNER ! Si vous continuez vos efforts, tout finira par arriver. Après tout, on ne peut gagner qu’à partir du moment où l’on se trouve sur la ligne de départ. »”

Nancie Akinyi

Photo credit: @kimesh_pictures

Ils sont bien décidés à voir l’équipe Amani réussir et sont conscients que le talent brut ne suffit pas, à moins qu’il ne soit correctement accompagné et que des entreprises comme BUFF® les parrainent pour faire avancer les choses. Ce sont des athlètes sérieux et compétitifs au niveau international, et non local. Leur but ultime est de gagner et de montrer au reste du monde que l’Afrique de l’Est est un adversaire à ne pas sous-estimer dans le monde du cyclisme. Nous sommes impatients de voir jusqu’où ils vont aller. 

Photo credits: @jsaragossa

« Nous ne gagnerons pas toutes nos courses. Mais ce qui compte, c’est que notre défaite soit due à nos erreurs et pas à l’impossibilité de participer. Maintenant que nous sommes soutenus par nos partenaires, le reste dépend de nous. »”

ÉQUIPE AMANI

Photo credit: @kimesh_pictures

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