LE PRINCE DU BACKCOUNTRY
Posté sur
15/12/2022
QUESTIONS-RÉPONSES AVEC
BLAKE PAUL
On appelle Blake Paul le Prince du Backcountry depuis le début de sa carrière de snowboardeur, mais aujourd’hui, à 29 ans et après plus d’une décennie à faire montre de ses compétences époustouflantes, il faudrait plutôt le considérer comme le Roi. Avec un foisonnement de superbes vidéos dont la plupart ont été faites avec un simple iPhone, son compte Instagram regorge de sensations fortes par procuration. On y retrouve les sessions snowboard de Blake et ses amis qui semblent maîtriser le sujet avec une facilité déconcertante. Lorsque l’on voit Blake sur sa planche, on ne sait jamais ce qui va se passer, mais une chose est sûre, on en rate pas une miette. Lorsque nous l’avons rencontré récemment en ligne, sa réputation d’homme réfléchi, créatif et passionné s’est vérifiée. De toute évidence, Blake sait comment VIVRE, ENCORE PLUS, DÈS MAINTENANT.
Quels sont les trois mots qui te décrivent le mieux ?
Curieux, décontracté, motivé.
Pour toi, que veut dire VIVRE, ENCORE PLUS, DÈS MAINTENANT ?
Ça incarne l’idée de sortir de chez soi, et de poursuivre tout ce qui alimente sa passion intérieure, de vivre l’instant présent et de profiter de chaque jour.
Pour toi, ce serait quoi l’aventure parfaite ?
Mon aventure parfaite commencerait par une journée de poudreuse à Jackson Hole, suivie d’une après-midi au skatepark. Ensuite, d’une manière ou d’une autre on se retrouverait à l’océan pour une séance de surf au coucher du soleil. Le tout avec des amis proches.
Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui vivent en ville et qui n’ont pas l’habitude du sport ou de l’aventure ?
Il est important d’accorder du temps aux loisirs et aux sports, quels qu’ils soient. Il y a mille et une façons d’être actif, où que tu sois. Il faut trouver un groupe de personnes qui pratiquent les sports que tu aimes et adopter une routine pour les pratiquer. Faire de l’exercice sécrète des endorphines qui rendent le cerveau plus heureux.
Quand te sens-tu le plus en vie ? Est-ce après avoir réalisé un trick incroyable ou après lorsque tu penses à tout ce que tu as accompli ?
Je pense que la sensation qu’on éprouve après avoir réussi un trick parfaitement est ce qu’il y a de plus gratifiant. Quand je ride la plupart du temps, je suis assez tendu et je reste concentré.
Où dans le monde te sens-tu le plus chez toi ?
N’importe où dans le monde quand je fais du snowboard avec un petit groupe d’amis.
Quelles sont les trois choses sans lesquelles tu ne pourrais pas vivre ?
Des smoothies, mon appareil photo et mon skate.
De quoi as-tu le plus peur ?
Probablement des risques que l’on prend en montagne et de perdre des amis en cours de route.
Tu as écrit de très belles choses sur ton ami Aaron Robinson, et tu uses souvent de ton influence pour sensibiliser ceux qui en ont besoin. Penses-tu que les athlètes devraient s’exprimer davantage sur d’autres sujets que leur sport ?
Je pense qu’il est important que les athlètes s’expriment sur des sujets qui les passionnent et puissent promouvoir les messages qui, selon eux, peuvent aider autrui à vivre une vie meilleure sur cette planète. Bien que je ne pense pas qu’il soit obligatoire pour un athlète de jouer un rôle d’activiste en permanence.
Normaliser les discussions sur la santé mentale, être conscient de l’environnement et porter la voix des minorités, voilà d’excellentes catégories sur lesquelles communiquer. C’est super de voir les gens écouter, apprendre et remodeler ce qui est important dans la vie. Le chemin à parcourir est très, très long, mais j’ai l’impression qu’on fait des progrès.
De quoi es-tu le plus fier dans ta carrière et/ou ta vie personnelle ?
Je suis très fier d’en être arrivé là où j’en suis aujourd’hui. Je veux devenir snowboardeur professionnel et parcourir le monde avec mes amis depuis que j’ai regardé ma première vidéo et qu’on m’a offert ma première planche à l’âge de cinq ans. Après une journée de snowboard mémorable, je prends souvent conscience de la chance que j’ai de pouvoir vivre de ma passion. C’est dans ces moments-là que je me sens le plus reconnaissant.